B2a. LES RYTHMES BIOLOGIQUES




LA NATURE VIBRATOIRE DU TERRAIN

Tout ce qui vit vibre, comme le montrent les avancées de la biophysique. Parler de la nature vibratoire du terrain ou de quoi que ce soit d’autre est donc une forme de redondance. Ce chapitre a simplement pour but de nous inviter à être de plus en plus conscients des vibrations et des rythmes qui nous animent, et à ressentir leurs fluctuations en affinant notre écoute.
Un nombre croissant de recherches montrent que notre état de santé dépend de notre état vibratoire. En mécanique, on analyse la réponse vibratoire d’une structure pour déceler des modifications dans son état physique : cette connaissance devrait également s’appliquer à nous-mêmes.

Chaque organe a son tempo
Le physicien et radiologue Fritz Popp[1] est bien connu pour ses découvertes en matière de communication cellulaire via les biophotons, qui créent une toile de lumière cohérente à l’intérieur du corps. Il a mis en évidence que tous les organes vibrent à une certaine fréquence et que les cellules d’un même organe vibrent en résonance et en cohérence lorsque l’individu est sain[2]. La fréquence est différente d’un organe à l’autre, et d’une fonction à l’autre lorsque l’organe a plusieurs fonctions. Comme sur un poste de radio bien réglé, deux fréquences tant soit peu différentes n’interfèrent pas.
Les cellules sont donc comparables à des émetteurs récepteurs d’ondes électromagnétiques, ce qui explique que nos réactions physiologiques soient aussi rapides, voire même instantanées : qui ne l’a pas constaté à l’occasion d’une poussée d’adrénaline ? Le message ne saurait être véhiculé uniquement par transmission biochimique, beaucoup trop lente. Il s’agit d’un phénomène de résonance quantique où la distance n’intervient pas. C’est pourquoi un remède vibratoire peut faire basculer instantanément un état biologique.
Le stress non géré provoque un affaiblissement de la fréquence d’un organe particulier, et donc une perte de communication avec l’ensemble qui est à l’origine de l’apparition des microbes et de molécules déformées (prions). Inversement, le stress bien géré permet d’évoluer et de fortifier notre terrain en élargissant notre champ de conscience. « Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » disait Nietzsche.

La qualité vibratoire du terrain détermine la nature de ses occupants
Selon le physicien et biologiste Emile Pinel[3] il faut qu’il y ait une résonance entre un terrain et son parasite pour que ce dernier puisse s’y implanter. Pour se débarrasser d’un parasite, il suffit de redonner au terrain sa vibration originelle : le parasite s’éliminera de lui-même par absence d’harmonie, comme un appareil électrique est détruit par un survoltage. Les outils de la bioélectronique montrent clairement ce processus.
C’est plus simple et plus raisonnable que de poursuivre des microbes qui se transforment au fur et à mesure de l’évolution des armes que l’on invente contre eux. Ces infiniment petits se contentent de faire leur travail : défaire des formes qui ne peuvent plus assumer leur fonction. La connaissance du pouvoir de transmutation du vivant devrait nous inciter à nous focaliser plutôt sur le terrain.


[1] Fritz Popp, Biologie de la lumière
[2] Popp a mis en évidence des cycles de biophotons de 7, 14, 32, 80 et 270 jours et constaté chez les individus sains la constance de tels cycles, cohérents entre eux.
[3] Emile Pinel est l’auteur d’une théorie des Champs informationnels présentée dans la partie du même nom. Il a également posé les fondements de la relativité biologique restreinte en définissant la notion de temps biologique t lié au potentiel du champ de gravitation donc aux rythmes de l’univers. En reliant ces rythmes périodiques aux rythmes circadiens, il a pu démontrer que lorsqu’un rythme se raccourcit, l’individu tombe malade ; les diverses pathologies correspondant à des ruptures de rythmes. Ses travaux sont largement diffusés par Jacqueline Bousquet.


Les signaux rythmiques du cerveau
Nous savons maintenant que le cerveau est l’ordinateur central de notre organisme, l’interface entre nos composantes psychiques et organiques[1]. Nous savons aussi que les fréquences cérébrales auxquelles pulsent les neurones sont accordées au tempo planétaire de la Résonance de Schuman[2]. Elles rythment notre activité mentale :
Les ondes DELTA, de 0 à 4 Hertz, sont les plus lentes et les plus hautes en amplitude. Elles se produisent dans le sommeil profond, sans rêves, et la méditation la plus absorbante. La mélatonine, hormone de la régénération, est stimulée durant cette période fondamentalement réparatrice.
Les ondes THETA, de 4 à 7 Hertz, se produisent dans le sommeil, la méditation profonde (corps endormi et esprit en éveil) ou le rêve éveillé. Elles favorisent l’intuition et la créativité.
Les ondes ALPHA, de 7 à 12 Hertz, sont présentes dans le rêve et la méditation légère. Elles favorisent la coordination mentale globale, le calme et l’attention à la conscience intérieure.
Les ondes BETA, de 12 à 25 Hertz, dominent l'état d'éveil lorsque notre attention est dirigée vers le monde extérieur et occupée à des tâches cognitives. Elles sont activées dans la concentration mentale, la résolution de problèmes et l’état de stress.
Les ondes GAMMA, supérieures à 25 Hertz, correspondent aux états de haute performance, nécessitant une attention soutenue et focalisée.


[1] Voir notamment la partie Médecine Nouvelle, mais cette notion parcourt l’ensemble de l’exposé.
[2] Voir le chapitre Notions de fréquences, vibrations et résonance dans la partie Champs informationnels.



Les rythmes biologiques et la chronobiologie[1]
L’idée du facteur temps en biologie n’est pas nouvelle. Nos ancêtres ont constaté longtemps avant nous la rythmicité dans la reproduction, la floraison, la fructification, l’hibernation ou la migration. La médecine énergétique chinoise établit depuis des siècles ses diagnostics et ses prescriptions en tenant compte des fluctuations des différentes fonctions physiologiques au fil des heures et des saisons. Aujourd’hui, les outils scientifiques de la bioélectronique confirment ces corrélations[2].
L’étude des rythmes biologiques est l’objet de la chronobiologie, une discipline scientifique qui étudie l’organisation temporelle des organismes vivants, des mécanismes qui en assurent la régulation et de leurs altérations.
Ces biorythmes jouent un rôle majeur dans le fonctionnement des êtres vivants et de notre système végétatif en particulier : pulsations cardiaques, pression sanguine, respiration, clignement des paupières, alternance veille/sommeil, cycles de l'ovulation, etc. Ils sont également importants dans la construction de nos comportements habituels.

L’homéostasie est l’équilibre dynamique qui nous maintient en vie
L’équilibre d’un organisme rend indissociables les notions de rythme et de stabilité ou d’homéostasie : la capacité qu’a le milieu intérieur d’un être à se maintenir dans un état globalement stable malgré les fluctuations survenant au sein de son environnement. Or ce dernier n’est jamais constant ; ses caractères perceptibles évoluent sans cesse, de manière rythmique, facilement prévisible : la Terre tourne sur elle-même et autour du Soleil, ce qui induit une alternance lumière/obscurité ainsi que des saisons ; mais aussi de manière apparemment aléatoire ce qui est beaucoup plus subtil à percevoir et à prévoir.
Les fluctuations rythmiques sur un organisme qui se veut homéostatique (stable) induisent un effet de compensation qui se manifeste par un phénomène de feed-back régulier permettant l’équilibre d’un état de non-équilibre ! Précisons qu’en biologie, la notion d’équilibre est dynamique[3], sinon elle est synonyme de mort : c’est un déséquilibre perpétuellement rattrapé comme celui du cycliste qui pédale.
Globalement, les rythmes biologiques correspondent à une adaptation des êtres vivants aux variations prévisibles de l’environnement. Ils apparaissent donc comme une condition de la survie des individus ou de leur espèce.

Les trois grands rythmes biologiques
Un rythme biologique se caractérise par sa période, son acrophase (l’emplacement de son pic), son amplitude (la variation dans l’échelle de temps de la période) et le niveau moyen de son rythme[4].
La période est l’intervalle de temps mesuré entre deux épisodes qui vont se reproduire identiques à eux-mêmes au cours de la variation[5]. En fonction de la période prépondérante, la chronobiologie distingue trois grands domaines de rythmes :
1.    Les rythmes circadiens, d’une période équivalant théoriquement à un jour (24 heures), mais qui varie en réalité de 20 à 28 heures
2.    Les rythmes ultradiens, d’une durée théoriquement inférieure à 24 heures
3.    Les rythmes infradiens, d’une période supérieure à 24 heures.

Les horloges internes
Les rythmes biologiques ont une origine endogène, génétique, influencée par des facteurs exogènes (extérieurs) ayant un effet d’entraînement, appelés synchroniseurs. Ils sont gouvernés par des horloges biologiques, changent naturellement aux différents âges de la vie et ne sont pas tout à fait les mêmes pour les hommes et les femmes, entre autres.
Chez les mammifères que nous sommes, les rythmes circadiens sont contrôlés par une horloge circadienne centrale localisée dans l'hypothalamus et par des horloges secondaires présentes dans tous les organes. Ces dernières sont synchronisées, directement ou indirectement, par l'horloge centrale. En fait, toutes les cellules de l’organisme sont dotées d’une horloge propre.
Les synchroniseurs sont des facteurs environnementaux, parfois sociaux, mais toujours périodiques, susceptibles de modifier la période ou la phase d’un cycle biologique : alternance lumière/obscurité, activité/repos, jours courts/jours longs (photopériode), température hivernale/estivale, etc. Ils ne créent pas les rythmes biologiques mais ils en contrôlent la période et la phase.
Grâce à un travail cérébral spécifique, tout signal perçu comme repère temporel peut devenir un synchroniseur et orienter notre « vécu » circadien, mais aussi, le cas échéant, circannuel, ultradien, etc. Autrement dit, notre horlogerie interne est influencée par le bruit des voisins, la sonnerie du réveil, l’heure de passage du facteur et nos habitudes en général. Chez l’homme, les synchroniseurs sociaux ont un effet plus important que les synchroniseurs naturels. Un synchroniseur social peut en remplacer un autre par un phénomène d’apprentissage.

La désynchronisation et la remise en phase
La désynchronisation est une désorganisation temporelle qui correspond à une perte de la relation de phase des rythmes biologiques. Elle peut être d’origine externe : travail posté ou de nuit, décalage horaire ; ou d’origine interne : âge, dépression, maladies hormono-dépendantes, cécité[6]
Il est possible de déplacer les phases des rythmes par induction via la manipulation des synchroniseurs – essentiellement la lumière et le son[7] – pour créer des avances ou des retards de phases. On peut ainsi remettre à l’heure l’horloge biologique d’un individu malade ou « déphasé », une expression populaire qui ne croit pas si bien dire.

De la pharmacodynamique à la sociétodynamique
Du fait que les horloges biologiques régulent les taux de nombreuses hormones, les médicaments, y compris naturels, devraient être délivrés à des moments et/ou des rythmes précis, faute de quoi le décalage par rapport au rythme biologique peut induire une perte d’efficacité et/ou une augmentation d'effets secondaires, voire dans certains cas un effet contraire à celui attendu.
Une société à la recherche d’un équilibre devrait commencer par intégrer la notion de rythmes biologiques. Leur prise en compte faciliterait en particulier le développement de modes d’apprentissage adaptés aux enfants… pour commencer, car il est bien entendu qu’ils s’appliquent à tous les domaines qui nous concernent, individuellement et collectivement.


[1] Chapitre largement rédigé à partir du site Wikipédia : fr.wikipedia.org/wiki/chronobiologie.
[2] Voir le chapitre précédent Nature aquatique du terrain et bioélectronique, ainsi que Les Résonances cosmiques, de Jeanne Rousseau, docteur en pharmacie, Bulletin Sources Vitales, édité par l’Association de Bioélectronique.
[3] La chronobiologie s’inscrit à ce titre dans le cadre de l’étude des processus non linéaires, que l’on retrouve en thermodynamique, définie comme la science des grands systèmes en équilibre.
[4] Moyenne arithmétique de la variation : MESOR (Midline Estimating Statistic Of Rhythm)
[5] La période du rythme d’une variable biologique peut être obtenue par analyse spectrale, fournissant une estimation de la période prépondérante fondamentale et de ses harmoniques (élément de décomposition primaire d'un phénomène périodique ou vibratoire).
[6] Les aveugles dont la rétine est complètement inopérante présentent de nombreux troubles de leur organisation temporelle. La lumière ne pouvant pas être traduite en signal hormonal de synchronisation, il s’ensuit des symptômes similaires à ceux pouvant apparaître dans d’autres cas de désynchronisation.
[7] On pourra faire le lien avec le résonances harmoniques présentées au chapitre Le chant des protéines.