B1a. QU'EST-CE QUE LA BIOÉLECTRONIQUE DE VINCENT (BEV)



La nature aquatique du terrain
avec la bioélectronique, science de la vie et de l’équilibre

L’eau premier constituant de l’organisme
L’être humain est constitué à plus de 70% d’eau, une eau qui joue un rôle essentiel dans le renouvellement et les échanges cellulaires à la base de la vie. C’est elle qui permet d’assurer toutes les fonctions de l’organisme : digestion des aliments, circulation du sang, élimination des déchets, régulation de la température, etc. La bioélectronique montre le rôle fondamentalement structurant de l’eau et donne une toute autre dimension à la notion de terrain. Elle confirme aussi que toutes les formes de vie sont une réplique de la dynamique de l'eau, qui s’explique facilement par le phénomène de résonance[1] .

La bioélectronique décrit le terrain biologique
La BioElectronique de Vincent (BEV ou BE) [2] s’appuie sur une technique physico-chimique qui permet de mesurer objectivement les courants électromagnétiques de la vie à partir des milieux liquides, et par suite de déterminer l’état de vitalité d’un organisme. Elle met en évidence les échanges énergétiques constants entre l’environnement et les êtres vivants, ainsi que leur processus d’adaptation aux variations saisonnières et cosmiques. Ces données sont confirmées par les cycles de la médecine chinoise et la chronobiologie[3].
Ingénieur hydrologue envoyé sur le terrain dans les années 1950, Louis-Claude Vincent a construit sa théorie en constatant d’une part que des populations en divers points du globe étaient atteintes de pathologies nouvelles après installation d'un système d'adduction d'eau, d’autre part que la consommation d’une eau différente faisait disparaître certaines épidémies et protégeait de virulents pathogènes[4].
L’observation des modifications de la qualité de l'eau susceptibles d'induire de tels changements lui a permis de démontrer que « tout état vivant, et même tout état minéral en solution, est rigoureusement défini par trois facteurs correspondant à des valeurs électroniques : le pH, le rH2 et le rô » (détaillés plus loin). Trois paramètres physico-chimiques qui dépendent des constituants fondamentaux de la matière – protons et électrons – et de leurs propriétés : ils donnent à l’eau sa structure et conditionnent par conséquent l’activité de toutes les fonctions biologiques. Le génie de L.-C. Vincent est de les avoir reliés[5].
Leur mesure conjointe, obtenue à l’aide d’un bioélectronimètre, exprime notre potentiel électrique cellulaire[6], autrement dit la qualité de notre « pile » vitale. Selon L.-C. Vincent elle permet de quantifier l’état de santé et de définir par des données objectivables la notion de terrain. Dès lors il est justifié de dire que le terrain est matérialisé par l’eau de notre organisme.


[1] Voir le chapitre suivant Nature vibratoire du terrain et la partie Champs informationnels.
[2] Les informations de ce chapitre sont largement extraites de l'ancien site de l’Association de BioElectronique (ABE) : www.bevincent.com.
[3] Voir Les rythmes biologiques et la chronobiologie dans le chapitre Nature vibratoire du terrain.
[4] Louis-Claude Vincent témoigne : « L’eau pure supprime les maladies. Les vaccins n’y sont pour rien. Au cours d’une expérience personnelle en 1952 dans les marais du Ghab, en Syrie, nous avons vérifié que le paludisme provient non pas des piqûres du plasmodium, mais de l’absorption d’eau de marais comme boisson. En effet, durant une semaine de séjour dans le marais, où nous avons été piqués des dizaines de fois, sans absorber un milligramme de quinine ni une goutte d’eau du marais mais en buvant exclusivement de l’eau de source très pure conservée en bouteilles, nous avons totalement ignoré le paludisme, auquel cependant nous avions été condamnés […] ».
[5] NdCC : Cette capacité de faire des liens inédits est la marque de la créativité. Elle manifeste une utilisation conjointe du cerveau droit, négligé par nombre de scientifiques d’école, et du cerveau gauche : un excellent serviteur mais un mauvais maître. Ce fonctionnement distingue les chercheurs qui trouvent de ceux qui cherchent éternellement. Cette remarque peut s’appliquer à tout un chacun dans le registre plus modeste de la vie quotidienne.
[6] Voir aussi le fonctionnement cellulaire dans la partie Biologie quantique.


Les trois mesures bioélectroniques de base
Chez l’homme le pH, le rH2 et le rô se mesurent dans le sang veineux (eau circulante), la salive (eau liée) et l’urine (eau libre).
  1. Le pH ou potentiel d’Hydrogène mesure la concentration en protons (ions H+). Il représente le facteur magnétique et la capacité énergétique du milieu. Sa valeur définit son caractère acide ou alcalin (basique) : sur une échelle de 0 à 14, solution neutre à 7, riche en protons et acide si pH <7, pauvre en protons et alcaline si pH >7.
  2. Le rH2 ou potentiel électronique mesure la concentration en électrons. Il représente le facteur électrique et la capacité régulatrice du milieu. Sa valeur définit son état d’oxydation ou de réduction pour un pH donné : sur une échelle de 0 à 42, solution neutre à 28, riche en électrons et réductrice si <28, pauvre en électrons et oxydée si > 28.
    Les échanges de protons et d’électrons correspondant au pH et au rH2 permettent la respiration cellulaire qui rythme la vie. Ils mettent en œuvre des micro-courants électriques dont la différence de potentiel (E), appelée potentiel rédox (réduction-Oxydation), mesurée en millivolts (mV), indique l’énergie relative disponible. pH, rH2 et E sont interdépendants.
  3. Le rô ou facteur de résistivité mesure la concentration en électrolytes (ions ou sels minéraux, conducteurs de l’électricité). Il représente le facteur diélectrique, témoin de la perméabilité du milieu aux influences électromagnétiques, terrestres et cosmiques. Sa valeur renseigne sur ses propriétés conductrices ou isolantes. Plus un liquide est pur, moins il est conducteur et plus le rô est élevé : l’eau Mont-Roucous, très peu minéralisée, est à 30 000 ohms et la Vittel à 960, tandis qu’une urine de bonne santé, minéralement chargée, est à 30 ohms.
    La différence de concentration entre le sang et l’urine produit un phénomène d’osmose dont la valeur est déterminante pour l’activité du filtre rénal, notre principale écluse corporelle.
Le rapprochement de ces neuf paramètres (3 x 3) s’établit sous la forme d’un graphique appelé bioélectronigramme qui fait émerger quatre milieux différents dont voici le schéma de base :
Schéma de Michel Barbaud, bioélectronicien, agrobiologiste et phytobiologiste
Les diverses maladies se caractérisent par des mesures bioélectroniques relativement constantes qui permettent de les situer sur le bioélectronigramme. Elles sont très éloignées des normes de la santé parfaite, même quand elles se situent dans la zone acido-réductrice des forces vitales. La BE montre qu’elles sont toujours précédées d’une dégradation du terrain, qui favorisera leur apparition à condition que les circonstances s’y prêtent.

Diagramme extrait de La Bioélectronique Vincent[1]
Comme pour les maladies, le schéma de base permet d’établir des diagrammes où toutes les substances et techniques (modes de cuisson par exemple) trouvent précisément leur place. C’est la pierre angulaire d’une grille de lecture qui s’applique à l’ensemble du vivant. Dans le domaine de la santé ou de l’agriculture, l’intérêt majeur de ces graphiques est de pointer la solution en même temps que le problème : on choisira logiquement les remèdes dans la zone et à l’échelle correspondant aux corrections à apporter, en fonction de la position des perturbateurs identifiés eux aussi dans cette grille[2].
Les mesures obtenues pour une personne donnée à un moment donné décrivent la qualité de son terrain et ses affinités avec des microorganismes spécifiques ; elles permettent au bioélectronicien de diagnostiquer ses déséquilibres et d’y remédier. Toutefois, les Lois de Hamer, qui fondent la Médecine Nouvelle (voir la partie du même nom), nous rappellent que les facteurs à l’origine des dysfonctionnements cellulaires sont l’expression de processus bien fondés de la nature qui ont, ou ont eu leur utilité. Pour retrouver un équilibre durable, il faudra comprendre leur véritable cause, à l’origine de la dégradation du terrain.
La BE peut y aider puisqu’elle met en évidence l’action des états émotionnels sur les paramètres clés de la santé, aussi bien vers le déséquilibre que vers le retour à l’équilibre. Ses corrections n’en seront que plus profitables.

Liquides
Mesures bioélectroniques de la santé / de la dégénérescence

pH
rH2

santé
maladie
santé
maladie
santé
maladie
sang
7,2 à 7,4
> 7,6
21 à 23
> 28
200 à 220
< 140
salive
6,5 à 6,8
> 7,1
22 à 24
> 28
140 à 160
> 200
urine
6,8
< 5,4
24
< 17 ou > 27
30 à 35
> 100

A noter : une variation de 0,1 point est beaucoup plus importante qu’il n’y paraît. Elle correspond à une charge exponentielle de milliers puis de millions d’électrons ou de protons.

Tout s’explique, par exemple…
Les troubles du comportement et l’hyperactivité[3]
Le terrain de l’hyperactivité (syndrome psycho-organique SPO) est caractérisé par des paramètres alcalinisants et oxydants : pH et rH2 du sang et de la salive trop élevés, associés à un pH urinaire trop bas (fuite des facteurs acidifiants qui devraient se trouver dans le sang et la salive).
Par manque d’ions H+ (pH élevé), l’hyperactif n’active pas suffisamment le lobe antérieur de l’hypophyse (partie basophile) qui permet un fonctionnement cérébral normal. L’activité du néocortex est partiellement inhibée, ce qui explique l’incapacité de la personne à se concentrer et à se maîtriser. Elle en est réduite à fonctionner presque uniquement à partir des cerveaux reptilien et limbique, c’est-à-dire sur un mode primaire action/réaction.
Ce dérèglement, initié par des modes de vie et de nutrition inadaptés, est potentialisé par l’augmentation de 300% des phosphates dans une alimentation largement industrialisée depuis les années 60. Du point de vue électronique, les phosphates ont un rô élevé qui augmente le potentiel électrique cellulaire : avec un rH2 également élevé il en résulte un survoltage du milieu et la neutralisation des ions H+. Un régime équilibré et vivant, associé dans un premier temps à la suppression totale des aliments contenant des phosphates, y compris naturels, permet d’obtenir des résultats spectaculaires.
L’âge de nos artères
Les mesures de la BE font apparaître un état général et un niveau de vitalité qui se traduisent par un âge bioélectronique. Dans son livre Bioéléctronique Vincent, Roger Castell décrit, mesures et graphique à l’appui, l’évolution remarquable d’une femme suivie pendant quatre ans : en 1987, âge réel 56 ans, âge BE 80 ans ; en 1991, âge réel 60 ans, âge BE 52 ans. Ce résultat, confirmé dans la durée par son vécu, a été obtenu grâce à une action motivée de la patiente, guidée par les indications de la BE, dans trois domaines indissociables : environnement, hygiène de vie et psychisme.
La fécondité et la stérilité
La vie se crée en un milieu légèrement acide et très réducteur (anaérobie). L.-C. Vincent affirmait que seuls les apports abondants de protons et d’électrons pouvaient créer ensemble un champ électromagnétique assez puissant pour mettre en route et contrôler le processus de mitoses (division cellulaire) de la gestation.
L’homme est naturellement plus réducteur que la femme : c’est la différence de potentiel entre l’ovule et le spermatozoïde qui crée l’étincelle de vie nécessaire à la fécondation. Elle a fortement diminué en un demi siècle, le rH2  du sperme s’étant pratiquement multiplié par deux (charge en électrons proche de celle de l’ovule, soit 9 à 12 au lieu de 5 à 7), entraînant avec lui le potentiel (E) d’énergie vitale. Pour retrouver la fertilité, il faut supprimer les causes de suroxydation et favoriser l’apport d’électrons par une véritable mise à la terre : contact avec la nature, marche pied nus, fraîcheur aux parties génitales…
Autre obstacle : un vagin sain a un pH acide de 3 qui lui permet de détruire les bactéries et d’accueillir les spermatozoïdes. S’il est à 5, la fécondation sera fortement compromise et les infections favorisées. Roger Castell précise encore que le vaccin contre le Papillomavirus, en plus d’être suroxydant, amène le pH du vagin à 5,5…


[1] La Bioélectronique Vincent, de Roger Castell, Dangles, 2011. Cet ouvrage, illustré de nombreux graphiques et tableaux, examine nos modes de vie selon la BE. C’est une mine d’informations accessible à tout public.
[2] Les diagrammes de la BE montrent que de très nombreux remèdes, chimiques mais parfois aussi naturels, pour l’homme comme pour la terre, figurent dans la même zone que la maladie qu’ils sont censés soigner, accentuant le déséquilibre au lieu de le résoudre. Une fois constatées et correctement interprétées, ces erreurs sont faciles à corriger si le déséquilibre n’a pas atteint un stade de non retour.
[3] D’après L’Eveil des nouveaux chamans, de Didier Rauzy, Trédaniel, 2008 : une approche holistique de la vie qui s’appuie sur une recherche scientifique rigoureuse et documentée.