QUATRIèME LOI : LE SYSTèME ONTOGéNéTIQUE DES MICROBES
Les microbes sont les témoins de l’état du terrain
et les acteurs de la réparation. Ils construisent et assistent les processus
métaboliques. Le type de microbe intervenant dans la 2ème phase est
déterminé par l'origine embryologique de l'organe touché. Ils sont inactifs en
1ère phase.
Dans la médecine d’école, les microbes sont divisés en deux
catégories, les « bons » comme les bactéries intestinales, la flore
buccale et vaginale, et les « mauvais » comme le bacille de Koch
(tuberculose). Méconnaissant le processus de formation des maladies, on
considère à tort ces derniers comme responsables des maladies
« infectieuses » du fait qu’ils y sont actifs. Un terrain malade est
comparable au lieu d’un incendie : on y remarque toujours la présence de
pompiers ; pour autant ils ne sont pas responsables du feu ; on pourrait aussi
les accuser de causer des inondations tandis qu’ils arrosent les flammes. En
réalité ils sont simplement là pour éteindre l’incendie dans les meilleures
conditions possibles. Ainsi font les microbes.
La coopération du système immunitaire
La 4ème loi montre
que le terrain a des caractéristiques physico-chimiques qui génèrent la
multiplication des microbes appropriés, à partir d'une « bibliothèque de
modèles » intégrée, couplée avec un « centre de reprographie ».
Au moment opportun, notre cerveau leur commande d’entrer en action pour des
opérations de remise en état très précises sur la partie affectée, sans aucune
incidence sur les autres organes.
Les microbes sont les machines
outils du processus de réparation, ils sont construits à la demande et sur
place, contrairement aux croyances de la médecine d’école à la suite de
Pasteur. Ainsi tous les processus infectieux et inflammatoires, couramment
appelés « maladies chaudes », sont la condition du retour à
l’équilibre. L’inconfort est proportionnel au travail à réaliser. A défaut de
ces micro-collaborateurs, la réparation sera incomplète. Si on les neutralise
artificiellement par des médicaments, ils reprendront leur activité légitime à
un moment donné par une récidive ou une mutation.
Plus qu’un système de
défense, le système immunitaire est un système de traitement de l'information
et de modulation qui déclenche les réactions appropriées. Il veille
notamment à l’équilibre symbiotique entre le grand organisme hôte qu’est le
corps et les micro-organismes. Géré comme les autres fonctions par notre
ordinateur cérébral, il peut lui aussi être atteint pour diverses raisons,
conflictuelles ou extérieures, dont l’exposition aux rayonnements radioactifs,
aux chimiothérapies et aux médicaments immunodépresseurs.
Quid de la contagion ?
La contagion existe indéniablement mais ne constitue pas la
cause majeure de la transmission de la maladie.
La 4ème loi nous montre que :
Un individu ne peut développer une infection qu’en 2ème
phase d’une maladie préexistante chez lui : il pourra s’interroger avec
profit sur l’origine et le vécu de la 1ère phase.
L’ampleur de son infection sera déterminée par
l’ampleur des dégâts au terme de sa phase conflictuelle (voir la 2ème
loi), et non par la virulence du germe en soi ou la gravité de l’infection chez
le contaminateur.
Encore faut-il que le micro-organisme incriminé soit en
adéquation avec le tissu en réparation chez le soit disant contaminé (voir plus
loin La répartition des microbes).
Sinon personne n’aurait échappé
aux épidémies. Celles-ci s’expliquent historiquement par le nombre de personnes
vivant les mêmes conflits propres à certaines époques et à certains
lieux : par exemple on a observé une augmentation de la tuberculose après
les deux guerres mondiales, correspondant à la résolution d’un conflit de
« peur de mourir » largement partagé.
La 4ème loi permet également de comprendre
l’inutilité et la toxicité de la vaccination, ce qui est d’ailleurs prouvé par
de nombreuses études et par les courbes d’évolution des maladies sur une
centaine d’années.
La
notion d’infection chronique
Une infection chronique correspond soit à une 2ème
phase particulièrement longue dont
le terme est déterminé par la durée de la 1ère phase ; soit à
une guérison en balance (voir la 2ème loi) où la réparation ne se
consolide pas et se répète du fait des restimulations du conflit. Dans ce cas
il est utile d’étudier le cycle de variation d’une phase à l’autre : le vécu
et le ressenti propres à chacune donneront les clés de la guérison.
La
notion de surinfection
Les lois biologiques permettent de comprendre que la
surinfection n’existe pas en tant que complication d’une infection
insuffisamment traitée ou d’une résistance microbienne : chaque tissu
passant par un stade infectieux en 2ème phase est concerné par un
seul conflit. L’apparition d’une deuxième infection manifeste la résolution
d’un deuxième conflit avec la participation des mêmes microbes ou de microbes
différents selon le tissu concerné. Comme on le verra plus loin, le mythe des
métastases succombe à la même logique.
La
notion de résistance microbienne
La résistance des microbes est un phénomène bénéfique et
compréhensible à la lumière de la 4ème loi. Par définition, les
antibiotiques sont ennemis de la vie (anti-bio) et empêchent les microbes de
faire leur travail vital de réparation : on comprend que ceux-ci
s’insurgent et se renforcent ou mutent pour arriver à leurs fins.
Malheureusement cette surenchère entre les microbes et les fabricants de
médicaments se fait au détriment du terrain des patients consommateurs dont les
maladies chroniques ou graves (type cancer mal compris) explosent littéralement.
Les précautions à prendre
Deux éventualités requièrent une
intervention thérapeutique :
Quand l’ampleur de l’infection
présente un risque vital, notamment chez les nourrissons, les personnes très
âgées ou trop affaiblies : il faut alors freiner le processus, y compris
par des médicaments chimiques en l’absence d’un praticien de médecine naturelle
compétent.
L’infestation par des microbes
non prévus dans l’écosystème natal du patient : cas de la malaria pour un
occidental ou de la rougeole pour un africain (affection banale en Europe). Les
voyages lointains favorisent sans doute les échanges culturels mais les
échanges microbiens ne sont pas encore intégrés dans les programmes de la
nature !